Depuis mon précédent post où je parle de ma passion un peu bizarre pour les jeux de gestion, d’optimisation ou d’organisation, nous avons discuté IRL.
Techniciens, artistes, opérateurs, cadres et dirigeants… Eh bien, vous savez quoi ? Je ne suis pas seul !
Vous avez presque toutes et tous en commun un jeu que vous avez, en général, poncé comme on dit dans le jargon des joueurs.
Ce jeu, c’est Oxygen Not Included, ONI pour les initiés.
Chef-d’Ĺ“uvre incontestable, encensĂ© par la critique et la presse spĂ©cialisĂ©e Ă l’époque de sa sortie, ONI est le neuvième jeu du studio canadien Klei Entertainment.
Le principe est simple : c’est un jeu de gestion de colonie en vue de côté sur une planète hostile ou, au moins, pas très accueillante.
Il va falloir gérer les ressources, évidemment : la faim, la soif, le niveau d’énergie de vos colons. Mais aussi appréhender et diriger les fluides et gaz que l’on peut trouver dans les cavités lorsque l’on creuse pour étendre ses installations. Sans oublier la gestion de l’énergie électrique, le réseau d’eau propre et usée, le système de chauffage et de climatisation, les flux de circulation, l’automatisation des machines, de l’éclairage, des systèmes…
Là où ONI excelle, c’est dans la finesse d’ajustement de la courbe d’apprentissage.
Bien sĂ»r, c’est le point fort de Klei ; ils avaient dĂ©jĂ sĂ©vi avec Don’t Starve (ah tiens, un nouveau jeu Ă vous prĂ©senter), qui Ă©tait clairement un jeu d’apprentissage de l’environnement et des actions que l’on devait entreprendre pour survivre.
Comme dans leur précédent jeu, dans ONI vous allez échouer, recommencer, optimiser grâce à la capitalisation de vos nouvelles compétences.
Ce jeu démontre que pour réussir, faire bien et beau, il faut accepter d’être dans un processus itératif de jeu d’essai-erreur.
Pour les heures passées à râler, à recommencer, à observer et à apprendre pour enfin réussir, merci Klei Entertainment, Jamie Cheng et Jeff Agala.