Vous avez été nombreux à me conseiller de m’accrocher pour franchir les premières heures de The Last of Us.

J’ai d’abord essayé sur PS4, mais la manette m’a vite échappé des mains. Ensuite, j’ai tenté l’expérience sur PC… même résultat : j’ai fini par lâcher clavier et souris.

Puis, j’ai acheté un Steam Deck, espérant trouver le confort idéal pour jouer, que ce soit au chaud dans mon lit ou en déplacement.

Malgré tout, il a fallu une intervention de Fred Moulin et encore quelques mois avant que je ne décide de m’y remettre sérieusement.

Cette fois, je me suis accroché, et après avoir passé les deux premières heures… la magie a enfin opéré.

Je pèse mes mots : ce jeu est une masterclass.

Une fusion parfaite entre cinéma et jeu vidéo, ou l’inverse si vous préférez.

Le mariage réussi des cinématiques, des mouvements de caméra, de la diversité des phases de gameplay et de la difficulté en fait une expérience à part.

Les dialogues, les réactions des personnages, tout est parfaitement organique. Le souci du détail est ici poussé à l’extrême, renforçant l’immersion et l’émotion à chaque instant.

Pourtant, j’avais déjà vu la série, que j’ai beaucoup aimée.
Mais jouer au jeu est une expérience incomparable, presque obsédante. Je voulais connaître la suite, j’y pensais constamment.

Aujourd’hui, je suis dans la dernière phase du jeu, « Printemps », et je ressens une peur étrange. Peur de perdre des personnages auxquels je me suis énormément attaché.

Peur d’arriver à la fin du jeu. Je lutte contre l’envie de chercher sur le web le nombre exact de chapitres restants, mais je sais qu’il me reste encore quelques heures pour en voir le bout.

Je me rassure en me disant qu’il me reste le deuxième opus à découvrir. Et avec la saison 2 de la série prévue pour 2025, cela me donne au moins une belle résolution vidéoludique à tenir.

Merci à Naughty Dog pour ce chef-d’œuvre, merci de l’avoir remastérisé, et merci à Théo Dezalay d’avoir partagé son expérience similaire dans un test pour Canard PC.