Il y a eu une période de ma vie marquée par des échecs. D’abord sur le plan personnel, avec un mariage malheureux et beaucoup de tristesse, puis, dans le même temps sur le plan professionnel, lorsque j’ai liquidé ma première société.
Tout cela aurait pu me mener à la stagnation, à la résignation et à la déprime. Mais ce n’est clairement pas dans ma nature. Mon profil de personnalité me pousse vers l’énergie primordiale d’entreprendre, de développer et de créer des choses, des activités.
Alors, j’ai fait ce qui semblait impossible, et pourtant, cela a fonctionné.
Parallèlement à ces tristes aventures, sans travail ni projet, je suis allé prendre un café dans une entreprise où une amie travaillait.
Elle m’a expliqué son travail, ses missions et les problèmes qu’elle rencontrait.
À cette époque, je donnais déjà quelques formations en gestion d’entreprise et j’ai immédiatement eu l’idée de contribuer bénévolement à l’amélioration de leur système de formation et d’accompagnement des entrepreneurs.
M’arrêter là ? C’est mal me connaître. Le lendemain, je suis revenu, puis le jour suivant aussi, non pas pour la qualité du café, mais pour m’attribuer un bureau et une mission.
Avec le recul, c’était très audacieux, mais cela a fonctionné. Le patron du groupe, intrigué par cette démarche cavalière, m’a proposé de lui présenter ce projet et de m’embaucher.
Résultat : une école de l’entrepreneuriat !
Après mon départ pour d’autres aventures, le projet a perduré. Il existe encore aujourd’hui, plus de 10 ans après sa création, et il est désormais piloté par une agglomération dans le cadre des Territoires d’Innovation de Grande Ambition.
Tout cela pour dire qu’entreprendre à l’intérieur d’une organisation, c’est avant tout un état d’esprit et une énergie créative.
Dans la suite de ma carrière, je n’aurai de cesse de cultiver cette posture intrapreneuriale, car c’est ce qui me correspond vraiment.