Parfois, j’ai envie de jouer à un « petit jeu ».
Cela n’a rien de péjoratif, bien au contraire.
Le petit jeu est celui que l’on pratique pour se détendre, entre deux sessions de gros jeux où l’immersion est primordiale et où il faut du temps devant soi pour véritablement apprécier l’expérience.
Un petit jeu peut avoir tout d’un grand lorsqu’il est parfaitement exécuté : quand tout est clair, précis, et que l’on sait instantanément, sans avoir l’impression de perdre son temps, quel est le gameplay et ce que l’on attend de nous en tant que joueur.
C’est le cas de Thronefall.
J’avais déjà joué quelques heures lors de son accès anticipé.
Maintenant que le jeu est officiellement sorti, tout est parfait : le visuel minimaliste est à la fois chaleureux le jour et légèrement oppressant la nuit, l’interface est ultra claire et simple d’accès, les biomes diversifiés renouvellent l’aspect graphique du jeu, et le niveau de difficulté peut être adapté de run en run avec un système de gain de points d’expérience supplémentaires à la clé.
Je pense souvent au moment où j’aurai une quinzaine de minutes pour faire un run : incarner un roi constructeur et défenseur de son royaume, armé d’un arc ou d’une épée, chevauchant le jour pour optimiser les investissements, ici dans une muraille, là dans une mine d’or, et la nuit pour placer et accompagner au combat arbalétriers et piquiers.
Tout cela dans un mélange entre le tower defense de l’époque du modding de Warcraft 3 et Kingdom Two Crowns, auquel il emprunte son système de piécettes permettant de construire ou d’améliorer les bâtiments.
Bravo aux Berlinois de Grizzly Games, Jonas Tyroller, pour ce super petit jeu extrêmement bien réalisé.