Pour ce quatrième épisode, ce n’est pas moi que vous voyez sur la photo, mais ma fille, en route pour sa toute première journée d’école.

L’école et moi n’avons jamais été de grands amis.
Trop rigide, peu ouverte à la différence, elle tend à étouffer l’esprit critique, freiner la créativité et uniformiser les trajectoires individuelles.
C’est justement contre cela que je me bats au quotidien.

Beaucoup le savent déjà : j’ai arrêté les études le jour de mes 18 ans.
C’est dans la « vraie vie », à travers l’acte entrepreneurial et la formation professionnelle continue, que j’ai découvert le plaisir d’apprendre.

C’est sans doute pour cette raison que j’ai choisi de diriger des écoles et des centres de formation : une revanche sur mon expérience scolaire.

Aujourd’hui, j’accompagne ma fille avec l’espoir qu’elle vive une expérience différente.

J’espère qu’elle découvrira l’école comme une fête, qu’elle s’épanouira dans des projets collectifs, qu’ils soient scientifiques, littéraires ou poétiques. J’espère qu’elle affirmera sa personnalité et qu’elle développera son sens des autres.

Je souhaite que l’école lui enseigne à aider, à écouter, à réfléchir, à débattre, à construire et à abattre tous les murs.

Mais, quoi qu’il arrive, même si l’école échoue, je serai là pour la soutenir à chaque étape de la découverte d’elle-même, des autres, et du monde.

Je serai là pour l’accompagner afin qu’elle puisse traverser chaque étape de sa vie avec la certitude d’avoir toujours fait de son mieux.

Parce que lui montrer les choses de la vie et apprendre à ses côtés, c’est aimer ce qu’elle va devenir.