Contrairement à l’enfant que j’ai été, j’aime marcher… ou plutôt, j’ai besoin de marcher.
Vous pourriez penser que cela n’a rien à voir avec le travail, mais je vous assure du contraire.
Mon travail, ce pour quoi je suis fait, ce pour quoi on me rémunère en reconnaissance de ce talent, c’est de générer des idées, de les faire résonner stratégiquement et de les projeter dans une perspective de développement et d’organisation.
C’est un processus presque intuitif, une manière de percevoir le monde, une énergie entrepreneuriale vitale, mais très épuisante…
Il m’est impossible de mettre mes pensées en pause.
Marcher devient alors une nécessité pour échapper à la compétition, pour me reconnecter à la nature dans l’espoir de trouver des réponses aux grandes questions du sens de la vie, de notre place sur terre, et de la place de notre planète dans l’univers.
Cela permet de nourrir des réflexions profondes, car l’attention se tourne entièrement vers la mémoire autobiographique, vers les souvenirs enfouis.
Marcher, c’est se confondre avec le fil du temps, voyager dans le passé et le futur pour s’arrêter sur les étapes de la vie et faire le point.
Vous pensez toujours que cela n’a rien à voir avec le travail ?
Marcher est une nécessité absolue. Tout comme l’écrivain, le philosophe, ou l’artiste ordonnent leurs idées en marchant, l’entrepreneur, l’idéateur, le propulseur crée l’espace de réflexion.
Marcher permet de classer les idées, de hiérarchiser les priorités, et au final, de penser plus loin et plus intensément.
L’été se termine, mais marcher dans la montagne reste une activité essentielle et magnifique, alors j’y retournerai aussi souvent que possible.